





| |
Regard sur les communautés minières et sidérurgistes du territoire de
Nancy
Source MJC Haut du Lièvre
Parmi les nombreuses cultures vivantes du Haut du Lièvre, il en existe une,
très forte: la culture ouvrière.
Pour certains, elle a été vécue sur les sites de production sidérurgique de
Pompey et de Neuves-Maisons. Pour d'autres, elle l'a été sur les sites
d'extraction du Bassin de Nancy, du Pays Haut et de Maxéville.
Quoi qu'il en soit, cette culture ouvrière est éminemment présente, dans la
conscience collective, d'une communauté de travail qui, elle, a disparu.
C'est cette culture, ô combien vivace dans l'oralité, que la M.J.C. a décidé
de présenter en rapprochant ce passé minier du Grand Projet de Ville sur le site
du Haut du Lièvre.
L'exposition à la M.J.C. Haut du Lièvre
Le parti pris de cette exposition est de montrer et d'expliquer, à travers
des plans, des maquettes, des objets, des tableaux, des images et des
photographies, les techniques employées et les conditions de travail des
communautés minières et sidérurgistes alors toutes deux liées par le circuit et
la transformation du minerai de fer.
Une exposition pédagogique, ouverte à tous, accueillera la présence d'anciens
mineurs et sidérurgistes qui feront revivre un passé expliquant le devenir de
deux communautés de travail.
Les mines du bassin de Nancy
Depuis 1834, le bassin ferrifère lorrain a été exploité d'une façon
industrielle et rationnelle par plus de 120 mines où 6200 mineurs ont extrait
environ 3 milliards de tonnes de minerai de fer surnommé
" Minette" en raison de sa faible teneur en fer.
C'est à travers l'histoire des mines du bassin de Nancy que l'on va tenter de
vous faire découvrir les techniques d'extractions et les conditions de travail
de mineurs d'antan.
La mine de Boudonville à Maxéville La mine de Maxéville ou mine des Prussiens La mine du Val de Fer de Chaligny Une mine à ciel ouvert: la carrière de Maxéville
Cette concession ouverte en 1865 a été exploitée par la société Vézin-Aulnois, la même qui installa les hauts-fourneaux du Pont Fleury ç quelques centaines de mètres des galeries. La production locale passa de 110000 tonnes en 1898 à 30000 en 1929. La gurre de 1939 - 1945 portera un coup dur à cette socièté qui fermera et la mine et l'usine Exploitée dès 1866 par la société des mines du Luxembourg, elle est rachetée par la société ARBED en 1911. Malgrès la mobilisation de la 1ère gurre, elle continue a embaucher la main d'oeuvre localedisponible... En 1940, alors qu'elle est contrôlée par un directeur allemend, elle exporte son minerai vers la Sarre. Elle connait sa modernisation et la mécanisation en 1963 et fermera en 1966. En 1874, l'autorisation de l'ouverture de la mine de fer du Val de Fer est attribuée à la S.A. de la Haute Moselle. Le minerai sera utilisé à l'usine siderurgique, construite simultanement dans la vallée. Il sera tout d'abord extrait manuellement par les mineurs paysans pour connaître dans les années 50 l'essor et la modernisation des techniques d'exploitations.
L'imposant accumulateur à minerai de type ZUBLIN, construit en 1932, compte 16 silos à trappes pour une capacité de 6500 tonnes, puis 10000 tonnes. Cette carrière est implantée sur le flan d'un important gisement de calcaire qui se situe approximativement sous toute l'étendue de la forêt de Haye. Il constitue l'affleuremnt orientale d'une couche caractéristique de calcaire appartenant au jurassique. Lors de l'extraction, le calcaire était attaqué sur un front de 700 m de long et de 24m de hauteur. Une fois calibré sur le site, le calcaire était acheminé pat un trasporteur aérien de 18 km ers l'usine Solvay à Dombasle.
La mine de Boudonville à Maxéville
Cette concession ouverte en 1865 a été exploitée par la société Vézin-Aulnois, la même qui installa les hauts-fourneaux du Pont Fleury ç quelques centaines de mètres des galeries. La production locale passa de 110000 tonnes en 1898 à 30000 en 1929. La gurre de 1939 - 1945 portera un coup dur à cette socièté qui fermera et la mine et l'usine
Les grandes aciéries du bassin de Nancy
Pendant plus d'un siècle, la sidérurgie Lorraine a été la 1ère de France.
Industrie pilote et dominante de la région, elle a façonné des paysages et des
hommes. Elle a conféré à la Lorraine l'image, excessive, de région
mono-industrielle. Après l'âge d'or, vint le temps de la récession. Un véritable
séisme industriel et humain s'abattit sur la région. Aujourd'hui la Lorraine
sidérurgique a laissé la place à la sidérurgie en Lorraine. Histoire d'une
épopée.
L'usine du Pont Fleury à Maxéville Les aciéries de Neuves-Maisons
Dans les années 1860-1870, alors que les faibles ressources belges en minerais de fer s'épuisent, des entreprises WALLONNES installent leur siège en Lorraine pour exploiter les gisements particulièrement qui y ont été découvertes. L'aventure de la société de Vezin-Aulnois est typique de ce processus d'extension. Fondée en 1858 par E.GODIN, elle reprend à la société de Somme et Vezin les mines de fer de Vezin près de l'Ardenne, et achète les hauts-fourneaux d'Aulnois près de Maubeuge. Elle y développe ses activités avant d'implanter une nouvelle usine sidérurgique à Maxéville, près de Nancy en 1871. Dupont et Dreyfus déménagent en 1827 l'usine d'Ars sur Moselle pour s'installer à Pompey et construire deux hauts-fourneaux. Avant 1914, Pompey en possèdent déjà 4, plus une aciérie Martin et une aciérie Thomas. Dès 1918, la fabrication de profilés spéciaux et d'essieux de chemins de fer annonce l'orientation de Pompey en aciers spéciaux. Le centre de recherches métallurgiques met au point en 1953 le procédé LD-POMPEY, 1ère application mondiale de conversion à l'oxygène sur les fontes phosphoreuses. En 1964, le procédé étant une réussite, l'aciérie à l'oxygène remplace les aciéries Martin et Thomas. L'usine compte alors 5200 salariés... Si en 1837, est construit le 1er haut-fourneau à la Vieille forge, c'est en 1872 que s'ouvre une nouvelle ère avec la fondation de la Société Métallurgique de la Haute-Moselle par V. de Lespinats et 17 autres administrateurs, nancéiens en majorité, dans le but de procédé à la recherche de gisement minier et à sa mise en exploitation. En 1874 est construit le 1er haut-fourneau sur le site sidérurgique actuel, et suivi d'un autre en 1882.
L'usine prend alors une rapide expantion, et construit 3 hauts-fourneaux en 2 ans, une aciérie Thomas, des laminoirs avec blooming, des trains à fil, une centrale électrique... La grande guerre n'arrête pas les activités de Neuves-Maisons qui reste alors la seule usine sidérurgique de l'est de la France à travailler pour la Défense Nationale, malgrè de nombreux bombardements, ce qui lui vaura une citation au journal officiel.
L'usine du Pont Fleury à Maxéville
Dans les années 1860-1870, alors que les faibles ressources belges en minerais de fer s'épuisent, des entreprises WALLONNES installent leur siège en Lorraine pour exploiter les gisements particulièrement qui y ont été découvertes. L'aventure de la société de Vezin-Aulnois est typique de ce processus d'extension. Fondée en 1858 par E.GODIN, elle reprend à la société de Somme et Vezin les mines de fer de Vezin près de l'Ardenne, et achète les hauts-fourneaux d'Aulnois près de Maubeuge. Elle y développe ses activités avant d'implanter une nouvelle usine sidérurgique à Maxéville, près de Nancy en 1871.
|